En Ardèche plus qu'ailleurs, les paysages et le fonctionnement du territoire sont profondément marqués par sa géographie et sa topographie. Quatre parties distinctes composent les paysages, selon leur étagement :
- Les plaines et les fonds de vallées s'étendent à environ 200 mètres d'altitude, les piémonts ondulent de 200 à 400 mètres. Ces étages sont les plus urbanisés, ceux qui présentent l'activité la plus visible.
- Les pentes, versants plus ou moins escarpées des vallées descendant de la Montagne s'élèvent de 400 à 1000 mètres, formant le contrefort du massif central.
- La montagne, première marche du massif central, culmine de 1000 à 1700 mètres, altitude maximale des sommets des sucs, chaîne de volcans érigés au-dessus du plateau vallonné.
La lecture des paysages ne peut pas non plus se faire sans intégrer la dimension climatique. Le territoire est la charnière de grands ensembles géographiques et connaît différents types de climats, répartis selon les grands bassins versants :
- Bassin versant de la Loire : climat montagnard à tendance océanique,
- Bassins versants de l'Eyrieux et du Doux : climat continental à tendance océanique,
- Bassin versant de l'Ardèche : climat méridional.
Ces trois types de climats influencent la formation des paysages principalement à travers la végétation et l'architecture. La ligne de partage des eaux atlantique/méditerranée constituée par la bordure du plateau auvergnat ainsi que la « route des paysages » (D122) séparant les parties méridionale et septentrionale représentent les deux ruptures paysagères majeures du territoire.