Vingt-trois disques évidés plus douze moitiés et quatre quart
Grand-Palais, Paris, 2013
Installation temporaire.
Feuille d’aluminium adhésive et peinture acrylique.
Provenance Images : http://www.varini.org/varini/02indc/36indce13.html
Vidéo : Les créations inédites de Felice Varini (2 min. 59 s. - Daylimotion)
Depuis ce point de vue principal, l’artiste créé l’illusion d’un espace[*] plat (bidimensionnel comme la surface d’un tableau), les fragments[*] peints dans l’espace s’assemblent pour former une géométrie parfaite qui s’impose au regard. En dehors de ce point de vue, c’est l’éclatement de la figure; les volumes de l’espace reprennent le dessus.
« J'appelle point de vue un point de l'espace que je choisis avec précision : il est généralement situé à hauteur de mes yeux et localisé de préférence sur un passage obligé, par exemple une ouverture entre une pièce et une autre, un palier, etc. Je n'en fais cependant pas une règle car tous les espaces n'ont pas systématiquement un parcours évident. Le choix est souvent arbitraire. Le point de vue va fonctionner comme un point de lecture, c'est-à-dire comme un point de départ possible à l'approche de la peinture et de l'espace. La forme peinte est cohérente quand le spectateur se trouve à cet endroit. Lorsque celui-ci sort du point de vue, le travail rencontre l'espace qui engendre une infinité de points de vue sur la forme. Ce n'est donc pas à travers ce premier point que je vois le travail effectué ; celui-ci se tient dans l'ensemble des points de vue que le spectateur peut avoir sur lui. »
Source : F. Varini, extrait de sa Démarche, www.varini.org